Au travers de son réseau culturel en Allemagne, la France est présente dans 25 villes, soit au travers des antennes de l’Institut français d’Allemagne, soit au travers des centres franco-allemands partenaires.

Les vitrines 2023
Initiées depuis 2021, "Les vitrines" sont un espace d'exposition dédié à la scène artistique française, mis en place par le Bureau des arts plastiques de l'Institut français d'Allemagne et l'Institut français de Berlin. Cette année, la direction artistique des vitrines est confiée à la commissaire Fanny Testas et l’identité visuelle à la collective Bye Bye Binary (Eugénie Bidaut, Roxanne Maillet et Léna Salabert).
L’horizon des événements désigne, en astrophysique, la limite d’un trou noir, dans laquelle la lumière est absorbée, le rendant ainsi invisible. L’horizon des événements est la limite vers l’invisible et l’inconnu. Titre choisi par la commissaire Fanny Testas pour son cycle d’expositions, celui-ci évoque les temps futurs. Trois artistes françaises, Vava Dudu, Lola Barrett et Fanny Taillandier, sont invitées à créer trois expositions tout au long de l’année qui invoquent de nouveaux récits et imaginaires sciences-fictionnels, et se prétendent capsules ou vortex temporels. Elles tentent d’encapsuler, au sein de la vitrine, l’air du temps présent en faisant face aux crises contemporaines. Elles se réapproprient l’avenir et instaurent une continuité dans une éventuelle fin du monde, telle la limite imperceptible de l’entrée dans le néant d’un trou noir, au sein duquel tout reste à imaginer.

Fanny Testas
Née en 1994, Fanny Testas vit entre Paris et Bruxelles. Elle est curatrice d’exposition indépendante et chargée de production dans différents lieux, événements et médias culturels en France et à l'étranger. À travers ses projets artistiques et curatoriaux, elle est engagée pour l’inclusion, l’équité, la collaboration, le partage des savoirs et pratiques. Elle mène actuellement une recherche autour des liens entre art contemporain et science-fiction : comment les artistes, en envisageant l’avenir, peuvent-ils refléter les temps troubles du présent ?