Exposition : Boréal - 15 mois en Arctique

15 mars 2021 - 30 avril 2021

L'Institut français de Brême reste fermé au public pour la lutte contre la pandémie de Coronavirus. Les expositions de l'Institut sont cependant visibles sur rendez-vous, aux heures d'ouverture de l'établissement. Inscrivez-vous à l'adresse kultur.bremen@institutfrancais.de ou par téléphone au + 49 (0) 421 - 339 44 0.

En mars 2016, l’ingénieur français Simon Escalle s’engage pour une mission d’un an en tant que responsable logistique et mécanique de la station de recherche scientifique AWIPEV, tenue en collaboration par le Centre Polaire français Paul-Émile Victor et l’Alfred Wegener Institut (AWI) au Spitzberg. Fasciné par la beauté qui émane des espaces qui l’entourent, il réalise entre mars 2016 et juillet 2017 une série de photographies, capturant paysages, faune et traces de l’activité humaine sur ces territoires. Ses photographies, lumineuses et poétiques, témoignent de l’impact du réchauffement climatique sur des espaces où la vie est indissociable du froid glacial qui y règne tout au long de l’année.

Bleu, blanc, noir.

Glace, neige, roc.

Le ciel est un voile sombre qui repose sur un désert blanc. Le silence écrase l’horizon, denté de pics acérés perçant l’océan de neige.

[...]

En Arctique, même le temps se fige, peint par l’immuable, étreint par le froid.

Captif de cet écrin infini de blancheur, je n’ai jamais été aussi libre.

Simon Escalle est un ingénieur et photographe français de 29 ans. Originaire de Briançon dans les Hautes-Alpes, il développe d’années en années un goût pour la pratique de la montagne qui le mène, en 2016, à partir au pays des “montagnes pointues”, le Spitzberg, pour une mission d’un an. Pour l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), il y fut responsable logistique et mécanique de la station de recherche scientifique AWIPEV, tenue en collaboration avec l’Alfred-Wegener-Institut (AWI) de Bremerhaven. Intégré à une équipe de trois personnes, il a vécu pendant quinze mois dans le petit village scientifique de Ny-Ålesund (79°N), la localité la plus septentrionale du globe, pour apporter aux scientifiques le support technique nécessaire à l’observation et la surveillance des changements climatiques énormes qui frappent de plus en plus ces latitudes. Par ses photos, Simon veut témoigner de la beauté d’un monde qui invite à la solitude et à l’admiration, un monde caché, silencieux et puissant, mais inexorablement fragile, et bientôt oublié.

Exposition organisée avec le soutien de la Karin und Uwe Hollweg Stiftung, de la Waldemar Koch Stiftung et de la Deutsch-Französische Gesellschaft de Brême.